L'évaluation en question

Les épreuves externes du CESS en français et en histoire évaluent effectivement certaines compétences spécifiques dans ces matières. Les compétences évaluées lors des épreuves externes sont définies par la Fédération Wallonie-Bruxelles et visent à mesurer de manière objective et standardisée les acquis des élèves.

La réussite dans ces deux branches dépend à la fois des résultats obtenus aux épreuves externes et de l'évaluation continue réalisée par les enseignants tout au long de l'année scolaire. L'évaluation continue permet de mesurer les autres compétences qui ne sont pas évaluées lors des épreuves externes, en prenant en compte les devoirs, les travaux, les projets, les contrôles et la participation en classe.

Pour déterminer la réussite globale dans ces branches, les établissements scolaires prennent en compte les deux types d'évaluation, en combinant les résultats des épreuves externes et de l'évaluation continue des enseignants. Chaque établissement peut avoir des critères et des pondérations spécifiques pour établir la note finale dans chaque matière, mais généralement, les deux types d'évaluation ont une importance significative dans la détermination de la réussite.

Ainsi, un élève doit non seulement réussir les épreuves externes en français et en histoire, mais également démontrer une maîtrise suffisante des autres compétences évaluées par les enseignants pour être considéré comme ayant réussi dans ces branches.

Il est donc tout à fait normal qu'un professeur de français ou d'histoire organise un examen propre à son cours, en plus de l'épreuve externe du CESS, afin d'évaluer les autres compétences visées par le programme que celles évaluées par l'épreuve externe. 

Les épreuves externes du CESS ne suffisent pas à évaluer les compétences générales en français et en histoire !