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L'inclusion des jeunes de 16 et 17 ans dans l'électorat pourrait avoir des implications significatives pour les résultats électoraux, et particulièrement en Belgique, donc, puisque la masse électorale augmente de manière significative (2x plus que pour l’ensemble des pays de l’UE) d’une part, et que le vote est obligatoire d’autre part. Dans contexte politique belge où les marges de victoire sont traditionnellement faibles.
Si le vote est désormais obligatoire pour les jeunes de 16 ans, en cas de non-présentation, le jour de l’élection, il n’y aura sans doute pas de sanctions. Peu après la publication de la Cour constitutionnelle, Annelies Verlinden (CD&V), la ministre de l’Intérieur a rapidement annoncé que les peines prononcées à l’encontre des adultes ne peuvent pas être appliquées aux mineurs. Ce mercredi, il a été décidé finalement par le gouvernement fédéral que les jeunes de 16 et 17 ans qui ne prendront pas part au scrutin européen du 9 juin prochain malgré l'obligation qui leur est faite d'aller voter ne seront pas sanctionnés. [1]
Les jeunes de 16-17 ans ont une place particulière dans ces élections à la suite des modifications législatives, leur permettant de voter sans obligation de demande préalable d'inscription[2]. Cette mesure vise à encourager la participation politique des jeunes et à intégrer pleinement cette tranche d'âge dans le processus démocratique. En Belgique, pour les élections de 2024, environ 250,000 jeunes de 16 et 17 ans sont concernés par le droit de vote nouvellement accordé[3]. Cette augmentation représente un ajout significatif de 3% à la masse électorale belge.
[1] https://www.esenca.be/le-vote-pour-tous/comment-voter/le-vote-electronique/
L'impact des jeunes
L'impact des jeunes
Voici quelques manières dont cela pourrait changer la donne:
Changement dans les résultats: L'ajout d'un pourcentage même modeste de nouveaux électeurs pourrait basculer le résultat d'élections serrées, surtout si ces jeunes votent de manière homogène ou sont mobilisés autour de causes spécifiques qui les touchent directement.
Impact sur la politique: Les partis politiques pourraient ajuster leurs programmes, leur communication, leurs plateformes pour attirer les jeunes électeurs, introduisant de nouvelles politiques axées sur l'éducation, l'emploi des jeunes, le climat, l’inclusion… et d'autres sujets qui préoccupent cette tranche d'âge.
Répartition des sièges: Dans les systèmes proportionnels, où chaque pourcentage de vote compte pour la répartition des sièges, une augmentation même légère du nombre de votants peut affecter la distribution des sièges au parlement, influençant ainsi l’attribution des sièges belges au parlement européen.
Engagement civique: Incorporer les jeunes dans le processus électoral peut augmenter leur engagement civique et politique à long terme, renforçant la démocratie participative et encourageant une citoyenneté active dès un jeune âge.
En somme, l'extension du droit de vote aux jeunes de 16 et 17 ans n'est pas seulement une question de représentation démographique mais aussi une donnée stratégique qui pourrait remodeler le paysage politique et social de manière significative.[1] Ainsi, ces élections représentent non seulement un enjeu pour la Belgique au sein de l'UE mais également une étape dans l'engagement civique des jeunes Belges et Européens résidant en Belgique, consolidant l'importance du vote comme un droit démocratique fondamental et obligatoire.
[1] https://www.arte.tv/fr/videos/119057-000-A/en-belgique-on-peut-voter-des-16-ans/
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